Posted by autisme.info31 On mars - 26 - 2010 Commentaires fermés

Un enfant sur 150 naît autiste. Actuellement 643.000 personnes en France sont concernées par cette maladie. Et 8.000 bébés développent, chaque année, ce problème. Malheureusement, le dépistage est trop souvent réalisé tardivement ce qui laisse les jeunes malades et leurs familles dans une très grande souffrance. C’est pourquoi les associations Autisme France et Autistes sans frontières vont lancer une campagne de dépistage des signes précoces de l’autisme. À cette occasion, ils dévoileront jeudi les résultats d’un sondage exclusif réalisé par OpinionWay sur la connaissance et la perception de l’autisme par les Français et les professionnels de santé. Parallèlement, l’association « Vaincre l’autisme – Mouvement Léa pour Samy » lance sa campagne Vaincre l’autisme du 25 mars au 7 avril 2010. Et la Journée mondiale de sensibilisation à l’autisme aura lieu 2 avril 2010.

« Après avoir traversé bien des clichés et des pistes erronées, l’autisme reste une énigme dans le monde entier », précise dans un communiqué M’Hammed Sajidi, le président de l’association Léa pour Samy. En France, cette affection est encore et toujours considérée comme une maladie psychiatrique, classification qui va à l’encontre des recommandations internationales en la matière. Et les personnes atteintes se retrouvent souvent internées. La psychiatrie parle de « soins » là où les familles et associations demandent l’éducation et évoquent le handicap. On passe d’un extrême à l’autre, on s’empresse de coller une étiquette alors que l’autisme est complexe, hétérogène et multifactoriel. D’ailleurs le terme « autisme » est souvent remplacé par Troubles du spectre autistique (TSA), spectre qui englobe plusieurs troubles méconnus.

C’est justement pour faire progresser les connaissances et permettre de fournir à la recherche les fonds dont elle manque cruellement que l’association Vaincre l’autisme se lance dans ce nouveau combat, après celui destiné à faire évoluer les mentalités et la situation. Pour le Pr Thomas Bourgeron, directeur d’un groupe de recherche à l’Institut Pasteur et qui appartient au comité scientifique de cette association, « dans 10 à 25 % des cas, les TSA sont associés à des maladies génétiques connues, mais le plus souvent l’origine de l’autisme demeure inconnue. Très récemment, certaines voies biologiques ont été identifiées, mettant en cause des gènes impliqués dans la formation et le maintien des connexions neuronales ». C’est l’une des pistes de recherche qui méritent d’être creusées. Mais ce n’est évidemment pas la seule.

SOURCE : le Point – actualités

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